Immobilier : les nouvelles embûches du crédit relais Contenu réservé aux abonnés
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Dans le cadre d'une opération d'achat-revente d'un logement, le recours au crédit relais est souvent incontournable. Avec la remontée des taux d'intérêt des prêts à l'habitat et le reflux des prix immobiliers, les conditions d'accès à cette solution de financement des projets résidentiels des ménages se durcissent.
Par Anne-Sophie Vion
La vitrification de l'immobilier résidentiel se matérialise chaque jour un peu plus. Le vent tourne, les prix s'enrayent, et acheteurs et vendeurs se regardent en chiens de faïence. « Le plus inquiétant dans ce marché attentiste, relève Vanessa Benedic, directrice générale de la start-up Homeloop, c'est que, parfois, même quand les vendeurs baissent leur prix, il n'y a plus d'acheteurs en face. »
Dans ce contexte de crispation des transactions, financer un projet en ayant recours à un crédit (ou prêt) relais, sorte de passerelle entre achat et revente sous forme de « découvert géant », s'avère de plus en plus compliqué. Ce que confirme aussi la dirigeante d'Homeloop, dont l'activité consiste à acheter directement aux vendeurs sans aucune condition suspensive d'obtention de crédit et sans délai de rétractation, moyennant une décote autour de 15 %.
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